Une heure étrange et une fillette perdue

Deuxième Jour
Une heure étrange et une fillette perdue 90754

25^ème heure

La petite fille se frotta les yeux, peu sûre de ne pas être dans un rêve, car les alentours ne lui semblent ni familières ni... normales. En effet dans le ciel, d'un noir d'encre, brillent des constellations inconnues d'Elise. Chose insolite, étant donné que chaque soir elle a l'habitude de regarder briller les étoiles à travers la fenêtre... *Je suis où ? Et maman ?*, pense-t-elle, s'inquiétant de cet étrange environnement qui semble figé, et de l'absence de sa mère. Petite enfant perdue au milieu de ce qui semble être une étendue d'herbe elle commence à chercher du regard quelqu'un qui pourrait lui dire où elle se trouve. Pas qu'elle soit si inquiète que cela, après tout, mais malgré son habitude de la solitude, elle ne s'est encore jamais retrouvée dans un lieu insolite et inconnu, sans personne, toute seule alors que la nuit paraît être tombée depuis plusieurs heures... Elle commence à avancer puis s'arrête, hésitante, car sa mère lui a toujours répétée que plus elle avançait plus elle risquait de se perdre. Que faire ? Continuer à avancer au risque de s'éloigner encore plus, ou rester ici et prendre froid ? En effet, l'après-midi, en août, n'est pas une période à se promener en manteau... Elise frissone pui décide de rester à côté du train, dans l'hypothétique cas où ce dernier repartirait. Enfin, c'est plutôt la locomotive, qu'elle sait activée par un feu brûlant, qui l'attire vers le train. En effet, elle monte à bord et se dirige tout de suite vers le premier wagon, espérant y trouver un foyer pas encore éteint, des braises rougeoyantes qui réchaufferaient ses petites mains. Lorsqu'elle pousse la dernière porte du train, elle crit de joie et se précipite vers ce feu, si accueillant, si chaud... Elle enlève les gros morceaux de charbon se situant à côté de l'âtre et s'allonge, à même le sol, pressée de pouvoir parler à nouveau sans claquer des dents. Et puis, pourquoi ne pas en profiter pour boire ? Son biberon de lait au miel est toujours dans son sac, et elle n'a qu'à le laisser suffisamment longtemps au-dessus du feu pour pouvoir déguster du lait chaud au miel... *Comme ça j'aurai chaud et puis je me rélagarai...non, rélegarai, non ré-ga-le-rai, voilà, c'est ça !* Aussitôt pensé, aussitôt fait, la demoiselle "met à chauffer" son biberon. Cependant, soudain, elle entend des bruits, à l'extérieur du train. Curieuse elle ouvre la fenêtre et aperçoit une silhouette. *C'est qui ? Peut-être que il sait où nous sommes et où il y a un endroit pour dormir à part le train... Je pense que c'est mieux de le demander à lui.*
"_Coucou ! Moi c'est Elise, et toi ? On est où ici ?"

Jewel avait pour mission d'aller chercher un nouveau. Elle vagabondais dans la colonie avec un bracelet a la main tout en surveillant la carte qui était affichée sur le sien. Après tout elle n'était ici que depuis quelques heures. Elle se rappelait vaguement le chemin pour aller à l'Aérostade mais elle préférais avoir sa carte avec elle, on ne savait jamais.
En la regardant, elle se dit que ce bracelet avait vraiment des airs futuristes. Dans le Paris ou elle vivait, ce genre de technologie n'existait pas.
Elle se demandait a quoi allais ressembler le nouveau et ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire, comment elle allait tout formuler et comment le convaincre de mettre le bracelet sans être trop brutale ni lui laisser trop le choix.
Elle fronca les sourcils et se dit qu'elle verrait bien sur place. Mais elle avait quand même peur de ne pas être a la hauteur, après tout elle ne connaissait pas autant la colonie que d'autres comme Koro par exemple.

C'est seulement quand elle vit une immence étendue verte apparaître que Jewel se rendit conte qu'elle était rendue a l'Aérostade. Elle chercha le nouveau des yeux mais ne le vie pas. Elle se planta dans l'herbe les mains sur les hanches (dont l'une tenait toujours le bracelet), et scruta l'horizon.
Personne. Elle plissa les yeux, mais ca ne changea rien. Elle haussa une épaule. Comme si plisser les yeux allait faire apparaître quelqu'un. Elle décida donc de s'avancer.
Instinctivement, elle ouvra la bouche pour appeller le nouveau mais se ravisa bien vite.
Une minute. Elle ne connaissait même pas son prénom ! Elle ne savait même pas si c'était un garçon ou une fille !

Elle commencait vaguement a se demander ou pouvait bien être partie le nouveau et espérait qu'il n'avait pas quitté l'Aérostade quand quelque chose attira son attention. Il y avait un train dans l'Aérostade ! Jewel écarquilla les yeux. Mais que faisait-il là ? Elle avanca jusqu'à celui-ci et soupira. Le nouveau était certainement encore dedans. Elle entreprit de monter dans le train quand une fenêtre s'ouvrit sur une petite fille blonde visiblement plus petite que Jewel.
Elle tenta de lui parler mais Jewel ne la comprit pas. Il fallais qu'elle lui mette le bracelet, mais comment ?
Jewel lui tentit son bracelet et lui fit un sourire qui se voulait rassurant.
Il fallait qu'elle comprenne.

"Flûte" aurait dit Elise si elle avait connu ce mot. Malheureusement, du haut de ses six ans, le mot le plus approprié était "zut", dont elle usa en remarquant qu'elle-même et l'autre enfant n'arrivaient pas à se comprendre :
_Zut ! Si on peut pas parler comment on fait ?
Elle vit la fille -plus grande qu'elle et pas qu'en taille visiblement- soupirer et lui tendre un bracelet suspect. Dans cette situation, la présence d'une inconnue qui ne la comprenait pas et qui lui tendait un objet suspect aurait peut-être inquiété une autre fillette, qui serait restée cloîtrée dans le trian plutôt que d'accepter ce "cadeau", mais pas Elise. Parce qu'Elise... est Elise. Et qu'elle n'a pas vraiment peur des étrangers ou des enlèvements, mais plutôt du noir. Aussi, un sourire aux lèvres devant ce présent inattendu elle décida d'en prendre possesion immédiatement et pour ceci descendit du train et alla à la rencontre de l'autre fille, dont les boucles brunes se mouvaient au rythme de la respiration de leur propriétaire. Sautant la marche et retrouvant la plaine Elise ne put retenir un frisson : la température à l'extérieur était nettement inférieure à celle qui régnait dans la locomotive. Se pressant elle parcourut les derniers mètres qui la séparaient de la fillette plus âgée presque au pas de course. Lorsqu'elle vit le... "bracelet ? Ça y ressemble mais il est très très différent de les bracelets que je connais. Et puis maman a une grande collection de bracelets pourtant y a aucun qui ressemble à celui-là, c'est bizarre. Mais chouette, parce que c'est un cadeau !" Pensa Elise, ne sachant pas du tout à quoi celui-ci pouvait servir. Elle tendit la main, requérant implicitement l'aide de celle qu'elle avait baptisée hâtivement "boucle-brune" en référence à un conte que lui avait lu sa mère et dont l'héroïne se prénommait "boucle-d'or" à cause de ses cheveux blonds. Son petit poignet encore potelé et sa main aux petits doigts lui semblait frêle à côté de l'ouvrage imposant et pas vraiment enfantin qu'était le bracelet.

PNJ Messages : 57 Date d'inscription : 29/01/2011

Sitôt qu'Elise fut descendue du train, ce dernier disparut soudainement. Les choses inutiles avaient tendances à s'évanouir dans l'Aérostade vers un lieu pour l'heure inconnu...

Quand la petite fille tendit la main, Jewel approcha encore un peu le bracelet de sa petite main et automatiquement, celui-ci se referma autour de son poignet.

- maintenant on peut communiquer, Expliqua Jewel.

Elle prit l'arrête de son nez entre deux doigts et commenca a réfléchier et à tenter de mettre de l'ordre dans son esprit, et ainsi rassembler tout ce que Koro lui avait appris sur la colonie.

- Bon... Ici, tu est dans une colonie, d'accord ? Il y a plein d'enfant. C'est comme un grand jeu avec plusieures équipe. Cette colonie dure un mois et est gerée par des animaux. Ton Bracelet, il est la pour te guider et faire en sorte que tu comprenne tous les enfants de la colonie, parce qu'on ne parle pas tous la même langue, tu vois.

Voilà. Elle avait à peu près dit l'essenciel. Elle s'attarda désormais sur la petite nouvelle qu'elle n'avait pas pu réellement détailler. Elle ne devait pas avoir plus de six ans et était assez petite. Jewel se disait qu'une petite soeur, ca devait certainement ressembler a ca. Elle n'en était pas sure, elle n'en avait jamais croisée.

Soudain, le train disparu. Les yeux de Jewel s'écarquillèrent et elle commenca a bafouiller. Koro ne lui avait pas dit ca ! Pourquoi avait-il disparu ?
Elle tenta de reprendre son calme et chercha une explication logique. Après tout, Jewel s'était réveillée ici, mais les autres, arrivaient peut-être dans des trains comme la nouvelle, et les objets ne pouvaient pas s'entasser dans l'Aérostade, bien qu'il soit grand. Ne trouvant pas de réelle explication, elle se dit simplement qu'après tout la colonie était un peu magique, donc qu'elle ne devait pas être surprise.

- Au fait, comment tu t'appelle ? Demanda-t-elle a la petite fille.

Il était étrange, ce bracelet. Dès qu'il avait été en contact avec la peau d'Elise il s'était ajusté automatiquement. Ce qui n'était pas vraiment bizarre, ni effrayant, mais la petite fille n'avait pu s'empêcher de tressaillir involontairement. Et maintenant, elle ne le sentait plus. Enfin, elle sentait le contact de la matière sur son bras, mais c'était comme si le bracelet avait perdu sa masse : on aurait dit qu'il n'avait aucun poids...
Entendant quelqu'un parler dans sa langue elle releva la tête pour s'apercevoir que l'autre fille parlait, et qu'elle la comprenait, contrairement à quelques minutes plus tôt. Surprise elle l'écouta, ingurgitant les informations que lui débitait la fillette. C'était comme manger un gâteau au chocolat en entier et trop vite : les informations se mélangeaient et elle se sentait complètement submergée par ce flot de nouvelles qui semblait s'écouler avec le même débit qu'un torrent de montagne.
- Une colonie...? Qu'est-ce que c'est ?
Ce mot nouveau avait des sonorités plaisantes, un peu comme "caramel" et "barbe-à-papa", et l'intéressait : elle se retrouvait avec d'autres enfants, dans un endroit bizarre, magique, et elle avait l'impression d'être tombée au beau milieu d'une fantastique aventure. Que d'excitation ! L'autre fillette n'avait pas répondu à Elise et paraissait la regarder comme si elle a voyait pour la première fois. Impatiente de bouger, ne supportant pas l'inaction dans un environnement plutôt frais, voire froid, Elise trépignait, toute d'énergie contenue. Parler, Observer, Décrire... C'est ce qu'on fait quand on arrive dans un endroit, mais quand on a acquis les informations capitales on ne s'en préoccupe plus, on n'est plus vraiment en territoire inconnu ! C'est la "phase 2" : l'exploration. Et Elise, emplie de détermination, ne désirait qu'une seule chose en cet instant : explorer cet univers magique. Elle rêvait de courir partout, de fouiller tout ce qu'il y avait dans ce monde, de découvrir tous les secrets enfouis. La dernière question de l'autre fillette la prit au dépourvue : son nom ? C'était contraire à toutes les règles de politesse en usage dans le monde d'Elise que de demander son nom à quelqu'un sans s'être au préalable présenté ! Sur le moment sa seule pensée fut *Si c'était moi maman aurait déjà réprimandé moi et je serais punie*Mais elle se dit ensuite que, vu qu'elles ne se comprenaient pas et qu'apparemment le bracelet permettait de traduire les autres langues, l'autre fille ne devait pas venir du même pays, voire du même continent. Après avoir vérifié qu'aucun adulte n'était là pour la gronder, Elise tendit de nouveau sa main et, avec enjouement, lui dit :
- Je m'appelle Elise Disint, et toi ?

La jeune fille lui posa une question mais Jewel était trop occupée a observer l'enfant qui semblait impatiente de quitter l'Aérostade ce qui lui arracha un sourire. Décidément, cette petite était vraiment rigolotte. Elle n'avais même pas l'air de vouloir rentrer chez elle.
Jewel se rappela qu'elle était térifiée avant l'arrivée de Koro dans l'Aérostade. Elle sourit.
Son regard se reporta sur la petite fille qui semblait en proie a une réflexion intense. A quoi pouvait-elle bien penser ? Elle avait l'air contrairée. Et Jewel attendait toujours qu'elle lui dise son prénom. Elle éspéait que ce ne soit pas un truc trop difficile à prononcer.
La petite fille n'avait pas l'air perturbée par la bracelet et ne semblait même pas avoir remarqué la disparition du train.

- Je m'appelle Elise Disint, et toi ?

Elise, Elise, Elise. Non, ce n'était pas compliqué. Jewel se demanda dans quelle équipe Elise serait placée. Elle n'avait rencontré qu'un pirate pour l'instant et un autre Angelot, Lola.
Les enfants avaient l'air d'être placés dans les équipes selon leur caractère et Elise avait l'air d'aimer l'aventure et d'être assez impatiente.
Jewel se remémora les équipes. Il y en avait quatres : les princesses, les pirates, les cow-boy et, la sienne, les angelots. Les pirates sont certainement les plus téméraires. Les cow-boy... Ceux qui aiment les chevaux peut-être ? Non, c'est surement autre chose. Les princesses, celles qui aiment les robes ? Et les richesses ? Oui, surement ça. Et les Angelots bah... Ceux qui ressemblaient à Jewel surement ? Elle soupira. Toute cette histoire d'équipe était bien compliqué. Est-ce que c'était le bracelet qui décidait lui même des équipes ou y avait-il quelqu'un derrière qui tirait les ficelles ?
Quand Jewel reporta enfin son attention sur la petite fille qu'elle était censer « guider », elle remarqua que celle-ci la regardait. Elle hoqueta ; Que voulait-elle ?
Jewel fit une moue désespérée. Evidemment, elle attendait toujours sa réponse !

- Excuse moi, j'était ailleurs. Je m'appelle Jewel. Jewel Angelus. Elle lui serra la main. Et une colonie c'est...

Elle marqua une pause, et écarquilla les yeux. Qu'est-ce que c'était exactement ? Elle tenta de se remémorer les paroles de Koro. « Ici tu n'es plus chez toi, tu es dans un autre endroit, une colonie avec des enfants de mondes différents. » Elle soupira. Ca ne lui expliquait pas vraiment ce que c'était qu'une colonie.

- Eh bien c'est... c'est... c'est un endroit ou... ou il y a plein d'enfants ! Enfin je crois... Elle grimaça, Je sais pas exactement ce que c'est mais tu vas voir, c'est bien ici.

Visiblement, l'autre fille restait plongée dans ses pensées la majeure partie du temps, et Elise se demanda si c'était agréable de vivre avec quelqu'un à qui on peut parler des heures pour se rendre compte qu'il n'a rien écouté : ce devait être bien pour les bavards, ou les "venteux", les gens qui parlent pour parler, et qui ne disent rien. Heureusement Elise avait une technique pour obliger les gens à lui répondre : elle fronçait les sourcils et les regardait avec obstination. En général ça fonctionnait, et dans ce cas précis également. En effet, au bout d'une ou deux minutes l'autre fille répondit :
- Excuse-moi, j'étais ailleurs. Je m'appelle Jewel. Jewel Angelus.
"Qui ne savait pas ? Mais pourquoi excuser, elle n'a qu'à dire la phrase magique : j'étais perdue dans mes pensées. Les grands aiment cette manière de dire les phrases. Et son nom... Je crois que ça me dit un truc... Peut-être une langue de une autre époque ? Comme le la-quelque chose.. Ah oui, le latin ! Angelus signifie à peu près "ange" ! C'est un nom bizarre, quand même !"
Pendant cela Jewel avait serré la main d'Elise, affectueusement. Cela rassura la fillette, qui ne savait pas trop au juste comment qualifier Jewel; maintenant elle avait trouvé : gentille.
_ Et une colonie c'est... Eh bien c'est... c'est... c'est un endroit ou... ou il y a plein d'enfants ! Enfin je crois... Je sais pas exactement ce que c'est mais tu vas voir, c'est bien ici.
Là, Elise ne put s'empêcher d'éclater de rire : ce que lui disait Jewel était tellement confus, alambiqué, qu'elle céda à l'hilarité. Ce n'était pas le rire méchant et moqueur mais un rire franc et joyeux, qui détendit un peu l'atmosphère.
Tentant de mettre de l'ordre dans ses idées Elise récapitula ce que Jewel lui avait appris et prépara ses questions :
- C'est quoi les équipes ? Moi je suis dans laquelle ? Le bracelet il sert à autre chose ? Je vais rester longtemps ici ? Où sont les autres enfants ? Et... Elise se tourna sur elle-même et, ne trouvant pas le train s'empressa de demander sa localisation, Il est où le train ?

En serrant la main de jewel, Elise parut rassurée, comme si elle sentait à présent qu'elle pouvait lui faire confiance. Puis, après que Jewel aies tenté un peu maladroitement de lui expliquer ce qu'était une colonie, la petite fille se mis à rire. Jewel pensait au début qu'elle se moquait d'elle et fronça les sourcils mais finalement elle fut emportée par le rire de la petite fille et rigola elle aussi.

- C'est quoi les équipes ? Moi je suis dans laquelle ? Le bracelet il sert à autre chose ? Je vais rester longtemps ici ? Où sont les autres enfants ? Et... Il est où le train ?

Tout en posant la dernière question Elise avait fait un tour sur elle même.

- Eh bien comme équipe il y à les Cow-boy, les Pirates, Les Princesses et les Angelots. Jewel pointa son auréole, moi, je suis un Angelot. Toi, je ne sais pas encore. C'est ton bracelet qui va déterminer dans quelle équipe tu sera, pour l'instant, tant qu'il ne parle pas, c'est qu'il n'as pas encore décidé. Ici, on reste un mois. Et les autres enfants ils sont un peu partout, je suppose... Mais à cette heure là, y a pas beaucoup de monde dehors. Chaque équipe à son domaine. Et la nuit, bah on va dans notre domaine et on dors.

Elle s'arrêta quelques secondes et chercha une explication pour le train. Que pouvait-elle dire ? Elle n'en avait aucune idée ! Ah moins de lui ressortir son hypothèse des choses qui disparaissent mais c'est tellement peu logique, et puis elle n'en était même pas sure. Mais biensur ! Elle avais juste à lui expliquer que la colonie, elle était magique, en quelques sortes.

- Eh bien... Tu sais ici, tout n'est pas vraiment logique ou réaliste... Entre les animaux qui parlent, les Angelots qui volent dans leur domaines et les bracelets qui parlent aussi... Il faut se faire une raison, ici, beaucoup de choses sont possibles.